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opus dei - Page 2

  • Comprendre le système politico (UMPSPCVertFN) mediatico éducatif

    Marine Le Pen ayant donné les clefs du dernier bastion et ouvert tout grand le Rassemblement Bleu Marine à la finance internationale


    Classement : Trophées des think tanks 2014

    Voici les podiums des "trophées des think tanks 2014" dont la cérémonie s’est tenue dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental en présence de 400 participants.

    Trophée des relations internationales
    remis par Mme Clara Gaymard (Opus Déi), Présidente de l’Amcham
    Photo de Oriane Borja.
    Lauréats :

    - Institut français des relations internationales (IFRI)

    - Centre d’études et de recherches internationales (CERI)

    2ème : Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
    3ème : Fondation Jean Jaurès

    Trophée de l’économie
    remis par Mme Blandine Mulliez, Présidente de la Fondation Entreprendre

    Lauréat : Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)

    2ème : Centre d’Études Prospectives et d’Informations Internationales (CEPII)
    3ème : Terra Nova

    Trophée des affaires européennes
    remis par Mme Nina Mitz, PDG de FTI Consulting France

    Lauréat : Fondation Robert Schuman

    2ème : Notre Europe - Institut Jacques Delors
    3ème : Confrontations Europe

    Trophée éducation et culture
    remis par M. Bernard Bazillon, directeur associé, Fondation KPMG

    Lauréat : Terra Nova

    Feu Olivier Ferrand (Terra Nova), mort subitement en faisant son jogging ...I
    "Il meurt le 30 juin 2012 d'un arrêt cardiaque4 ou d'une rupture d'anévrisme5
    au choix ...
    Photo de Oriane Borja.


    2ème : Fondation Jean Jaurès
    3ème : Institut Montaigne

    Trophée énergie, environnement et développement durable
    remis par M. Christophe Février, PDG de GEO PLC

    Lauréat : Fondation Nicolas Hulot

    2ème : Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI)
    3ème : SAF - Agriculteurs de France

    Trophée de la Santé
    remis par Dr. Jean-Martin Cohen Solal, Délégué général de la Mutualité Française

    Lauréat : Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes)

    2ème : Economie santé - Les Echos
    3ème : Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP)

    Trophée politique et société
    remis par M. Gilles Leclerc, Président de Public Sénat

    Lauréat : Terra Nova

    2ème : Fondation Jean Jaurès
    3ème : Institut Montaigne

    Trophée innovation et numérique
    remis par M. François Aird, PDG de Cedrom SNI / Europress.com

    Lauréat : Fondation Internet Nouvelle Génération (FING)

    2ème : La Quadrature du Net
    3ème : Institut Montaigne

    Trophée de la meilleure stratégie de communication média
    remis par Mme Véronique Richard, Directrice du CELSA

    Lauréat : Terra Nova

    2ème : Institut Montaigne
    3ème : Institut français pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques (IFRAP)

    Prix spécial du Jury
    remis par M. André Marcon, Président de CCI France

    Lauréat : La Fabrique de l’industrie

    Liste des think tanks mentionnés par le jury concourant ainsi au prix spécial

    - CERI
    - CEPS
    - Club Jade
    - Le Club des vigilants
    - Institut Montaigne
    - IFRAP
    - La Fabrique de l’industrie
    - Renaissance numérique
    - SAF - Agriculteurs de France
    - Sport et citoyenneté
    - The Shift project

    Méthodologie générale des trophées :

    L’Observatoire a qualifié 8 thématiques de politiques publiques fortes et versé dans les différentes catégories les think tanks retenus initialement en fonction de leurs activités sur l’année 2013.

    PDF - 475.5 kb
    Panel des think tanks 2014
    - En accord avec le Conseil économique, social et environnemental, les panels ont été adressés aux membres élus afin que chacun d’eux puissent choisir 3 think tanks par ordre de préférence sur la base de la notoriété suggérée.

    - Concernant le trophée de la stratégie de communication média, 80 journalistes (chef de service et/ou rédacteur en chef) de la presse écrite nationale ont été contactés pour répondre à 3 questions de notoriété spontanée :
    - Quel est le think tank que vous avez le plus mentionné en 2013 ?
    - Quel nouveau thème a été porté par un think tank dans votre domaine d’expertise en 2013 ?
    - Quel a été le think tank le plus influent de l’année 2013 selon vous ?

    - Un jury de personnalités qualifiées a été interrogé à la fois sur les 8 thématiques et sur le prix spécial du jury :

    - André Marcon, Président de CCI France (Président du Jury)

    - Rémi Godeau, Rédacteur en chef de L’Opinion

    - Philippe Mutricy, Directeur de la prospective au sein de BPI France

    - Pierre Kupferman, Rédacteur en chef de Challenges.fr

    - Majid El Jarroudi, Directeur de l’Adive

    - Jean Claude Javillier, Membre du conseil scientifique de Capstan Avocats, Président de l’AAEI-IHEDN et Président de l’Association Française de l’OIT

    - Mathieu Cornieti, Président de Impact Partenaires

    - Christian Payo, Président de la Fondation Croissance Responsable

    - Philippe Baumard, Président du conseil scientifique au CSFRS

    - Christian Harbulot, Directeur et fondateur de l’Ecole de Guerre Economique

    - Jacqueline Sala, Directrice de Veille Magazine

    - Stephen Boucher, Directeur du Programme Climatologie de l’Union Européenne

    - Valentine Ferreol, Présidente de G9+

    - Régis Coeurderoy, Professeur à l’ESCP et directeur de l’Institut I7 - ESCP

    - Didier Chevalier, Directeur de la stratégie de l’Argus de la presse

    - Mathieu Collet, PDG d’Euroagency

     

  • L'Opus déi, l'anti-France

    Une page type qui lie libertariens, Opus déi, extrême-droite :

    https://francaisdefrance.wordpress.com/tag/catholiques-pour-les-libertes-economiques/
    Articles à propos de CATHOLIQUES POUR LES LIBERTÉS ÉCONOMIQUES sur Francaisdefrance's Blog
    francaisdefrance.wordpress.com
    Articles classés CATHOLIQUES POUR LES LIBERTÉS ÉCONOMIQUES écrits par francaisdefrance
  • Boulevard Voltaire, une voi-x-e de l'Opus Déi

    Alors que les gentils naifs élus frontistes à la mairie de Saint-Nazaire s'offusquent du blocage du site de Robert Ménard sur les ordinateurs de la mairie, il convient de rappeler les liens ultralibéraux de l'ex agent de la CIA.

     

    •  
      Oriane Borja Ce sont des agents de l'étranger à la solde des pires ennemis de la France.
      Bravo à la mairie de Saint -Nazaire, la mesure devrait en effet être généralisée.
    •  
      Oriane Borja Et il ne s'agit en rien de liberté d'expression -qui dans tous les cas est un piège à con-.

      Boulevard Voltaire est un des media de lobbies stipendiés par des puissances étrangères et/ou privées (pour être exacte, il s'agit de puissances privées qui ont des budgets éq
      uivalents à ceux des Etats et des politiques étrangères propres, elles collaborent parfois avec des gouvernements qu'elles manipulent et qui sont les gouvernements corruptibles parce que très neuneus, comme le sont les BRICs par exemple, auxquels on peut ajouter Venezuela, Argentine, Syrie ...) pour balancer sa propagande de guerre en France.

      S'il est très utile de les surveiller pour connaître des manœuvres ennemies, le réseau reste très dangereux auprès des esprits faibles qui sont légions.

      Il me paraît normal que les sites institutionnels bloquent ces activistes.
  • Mormons, Opus déi derrière les manifs en France et les attaques en Crimée, Ukraine

    Les grands organisateurs de l'ultra ultra libéralisme (lobbies libertariens) sont déjà financés par ces groupes de haine soupoudrés de vernis religieux, ce n'est pas ici que nous serons étonnés que des révélations faites par des lanceurs d'alertes de l'autre bord accréditent ces liens. 

    Vérité, mensonges et Connexions sur l'Organisation nationale Pour le mariage (National Organization for Marriage), maison-mère des réseaux français (Manif Pour Tous/Printemps Français/Chauprade), suisses (Serge de Pahlen, à la tête d'une société financière à Genève, et mari de l'héritière de Fiat, Margherita Agnelli(Groupe Agnelli)) et russes (Malofeev, Douguine)

    Le site révèle :
    - les noms de dirigeants du NOM et de ses plus éminents partisans, des détails sur les liens de NOM à l'Eglise des Saints des Derniers Jours (Mormons) , l'Eglise catholique et des organisations chrétiennes conservatrices comme l'Opus Dei , les Chevaliers de Colomb et Focus on the Family ; 
    - des informations sur le budget de la NOM; . et une carte interactive des informations sur les activités de la NOM dans différents états

    La désignation des donateurs de la NOM sur le site ont fait l'objet d'une plainte de la part de l'organisation pour le mariage.

    La NOM réclamait des dommages et intérêts pour la révélation contre la personne qui a publié le document.

    Le cas de dommages-intérêts punitifs a été rejetée par le juge de district américain James C. Cacheris , qui a dit que la NOM n'avait «fait aucune projection à partir de laquelle un jury raisonnable pourrait conclure que la divulgation de son annexe B est le résultat de l'entêtement ou de négligence grave ".

    En vertu d'un jugement par consentement rendue le 24 Juin 2014, le site a accepté de payer $ 50,000 en dommages-intérêts à l'Organisation nationale pour le mariage pour divulgation illégale d'informations confidentielles.


    Don Antonio Pérez-Tenessa, qui a été pendant des années l'un des hauts responsables de l'Opus Dei en Espagne et lui avait obtenu par achat le titre de Marquis de Peralta en 1970, définissait Josemaría Escrivá comme un franquiste convaincu. Il a finalement quitté l'Opus Dei car "son intégrité personnelle et sa foi ne lui permettait plus de supporter cette accumulation de mensonges fabriqués à toute occasion"66. En 1974 Josemaría Escrivá se rendra au Chili durant la répression militaire de Pinochet et sera très critique de l'action des catholiques progressistes en déclarant : « il y a beaucoup de propagandes hérétiques au sein de l'Église de Dieu ». En réponse à des journalistes chiliens qui lui parlait du sang versé durant la répression, il répondra : « Je vous affirme que ce sang est nécessaire… »67

  • La "résistance", les "dissidents", vastes manipulations libertariennes

    Pour ceux qui aiment se poser des questions :

    l'agent libertarien de Washington en Europe et en Russie, John Laughland, est également un correspondant du Réseau Voltaire, tout comme Benajam et Meyssan, MetaTV et compagnies, le sont tout autant.

    John Laughland, agent de Ron Paul, correspondant de Thierry Meyssan, homme-lige de Margaret Thatcher au sein de la Fondation européenne (également truffée de cadres d'Exxon Mobil), chef de file des libertariens en Russie où son organisation a pris en charge l'agent Snowden, mais encore correspondant de la très choc des civilisations Lord Bayron Foundation qui se présente ainsi :

    "La Fondation tire son nom d'un grand poète de l'Ouest qui a donné sa vie pour libérer chrétiens des Balkans de la domination islamique. Ce choix reflète sa croyance en l'unité essentielle de notre civilisation."

     Paul-Marie Coûteaux, Jean-Paul Besse, François-Xavier Coquin, Jean-Paul Bled, Komnen Becirovic, John Laughland

     

    Christine Boutin, Béatrrice Bourges, John Laughland, Paul-Marie Coûteaux

    A l'éEcole de Guerre Economique aux côtés d'Aymeric Chauprade :
    http://strategique.free.fr/analyses/colloque29032003.pdf

    (Keynote address at The Lord Byron Foundation Conference Serbia: Strategy for Survival, held in Belgrade on May 26) It is more than ten years since Serbia allegedly embarked on its path to...
    BALKANSTUDIES.ORG

     

     

    John Laughland | John Laughland a été administrateur du British Helsinki Human Rights Group, association étudiant la démocratie et le respect des Droits de (...) [Réseau Voltaire]
    VOLTAIRENET.ORG|PAR JOHN LAUGHLAND, RÉSEAU VOLTAIRE
     
     
    "L'Europe, la Russie et le gauchisme de l'Ouest" 

    John Laughland 
    Prague, Akce DOST 26 Novembre 2012

    "Je voudrais vous parler aujourd'hui sur les concepts de gauche et de droite, et de l'Est et de l'Ouest, et de la façon dont ils sont liés.

    Il est évident que, pendant la guerre froide, l'Est a été laissé et l'Occident avait raison. Le bloc communiste était le centre d'une organisation communiste révolutionnaire athée dans le monde entier, tandis que l'Occident était à la maison à des régimes qui ont soutenu ou valeurs conservatrices au moins tolérés comme la religion et la liberté personnelle. (La liberté individuelle est, stricto sensu, une valeur libérale et donc ni à gauche ni à droite. Mais depuis le début des années 1980, il a été clairement identifié avec les régimes de droite tels que ceux dirigés par Margaret Thatcher et Ronald Reagan qui étaient convaincus que la liberté personnelle encouragerait les valeurs conservatrices comme le travail, l'épargne et le patriotisme.)"

    Institut de la Democratie et de la Cooperation
    IDC-EUROPE.ORG

     

     
     
     
    Jeter un oeil sur la page ci-dessous.
    L'European Foundation a été fondée par les libertariens et financée notamment par Margaret Thatcher.
    On y voit apparaître John Laughland, et Nigel Ashford, le cadre formateur d'Exxon Mobil (Human Institute) et du Family Research Concil de l'Heritage Foundation (les mêmes avec qui Chauprade se rend en Russie) qui est venu en France encore récemment dans le but de donner une formation liée à l'Institut de Formation Politique et dont le site Egalité&Réconciliation (Alain Soral, également très liés aux libertariens via Piero Falotti San Giorgio et dans l'esprit) s'est fait le relai :

    http://www.europeanfoundation.org/wp-content/uploads/2014/05/The-European-Journal-Summer-1998.pdf
    www.europeanfoundation.org
    www.europeanfoundation.org
     
     http://en.wikipedia.org/wiki/European_Foundation_(think_tank)
     
     
     
     
     
  • Spicilèges et autres miscellanées libertariens

    scaife mellon's bank,osscia,heritage foundation,cato institute,opus dei,libéralisme,libertariens,egalité&réconciliation,alain soral,robert ménard,boulevard voltaire,freedom foundation,david horowitz,manif pour tous,printemps françaisAvec plus de 255 millions de dollars d'actifs à partir de 2010, la Fondation Sarah Scaife est le plus grand des fonds actuellement sous le contrôle de la famille Scaife.

    Selon son site Internet, son financement est «principalement orientée vers les programmes de politique publique qui traitent de grands enjeux nationaux et internationaux sans aucune restriction géographique». 

    Dans la pratique, les programmes qui bénéficient des subventions de la Fondation cherchent généralement à changer les politiques publiques vers la droite. 

    «Le plus grand bénéficiaire de la fondation au cours des dernières décennies a été la Fondation du Patrimoine (Heritage Foundation) , qui a obtenu plus de 23 millions de dollars entre 1985 et 2010, et probablement beaucoup plus dans les années précédant les dossiers disponibles. " 

    Plus grands bénéficiaires sont :

    - l'Institute for Foreign Policy Analysis 
    - le Centre d'études stratégiques et internationales 
    - la Hoover Institution ( tous les think tanks de droite de premier plan). 

    - l'American Enterprise Institute (qui a reçu près de 9 millions de dollars)
    - le Centre de recherche sur les médias (qui a reçu plus de 4 millions de dollars)
    - ainsi que des millions à des organisations comme FreedomWorks , le Cato Institute et le Center for Immigration Studies . 


    Ce sont ces organisations qui sont derrière la Manif Pour Tous, le Printemps Français, & déclinaisons, le Survalisme, le Retour à la Terre, la Décroissance, la Démocratie Directe (Egalité&Réconciliation, Boulevard Voltaire, Polemia et Club de l'Horloge, Cercle Aristote, Enquêtes&Débats, Contribuables Associés & Compagnies, etc.


     
    Le retour à la terre libertarien, c'est dans la famille CIA, la soeur Mellon Scaife qui s'y colle.

    Cordelia Scaife, la reine de la décroissance (avant Alain De Benoist !) et du contrôle des populations.


    Avec tout ce beau monde, on trouve également l'Opus Dei.

    L'Opus dei, c'est une couverture destinée à faire avancer les thèses libérales au sein de la communauté catholique, où elles n'auraient a priori jamais dû prendre pied, ils ont l'argent des financiers, c'est-à-dire les moyens pour ce faire. C'est la Chicago religion paroisse.


     Il y a également le Freedom Center.

    D'ailleurs 
    Soral, c'est le gars qui a un problème avec les juifs, mais eux, n'ont aucun problème avec lui, avec la famille MellonScaife, c'est David Horowitz (Fairbrook Foundation -qui finance aussi les sauteries de Geert Wilders-, Freedom Center, Heritage Foundation) le deuxième des plus gros financiers des réseaux qui l'ont enrôlé ... ‪#‎Lemondeestpetit‬.
    Plus Alain et affiliés vous parlent de juifs, plus on découvre qu'ils sont acoquinés aux puissances d'argent les plus mondialistes ...

    Quant à
    Bob Ménard, c'est le type qui n'accepte de financement que si les "mécènes" sont dans le classement des top 400 plus grosses fortunes Forbes (Et sans faire la fine bouche, un coup l'Open Society, un coup l'Emir du Qatar, un coup Mellon Scaife Horowitz, un autre l'escroc du Rêve Géorgien.
    Un co-llec-tio-nneur ! Mais au fond, c'est le même album.



    A l'usage de tous ces petits malins du reste, une citation :

    "
    Soutenir que l’Etat ne doit pas intervenir (légiférer) dans le domaine de la presse, c’est accorder un pouvoir sans partage aux puissances d’argent, ouvrir un boulevard à tous les bonimenteurs sans vergogne, encourager à toutes les surenchères racoleuses, à toutes les manipulations, à tous les complots, à tous les putschs, c’est dérouler les barbelés de la propagande camouflés sous le duvet de l’information.

    Pour que la presse fasse son travail, que les journalistes soient respectés, que le lecteur puisse lire, écouter, visionner en confiance, il faut des médias dont le rôle, les droits et les devoirs sont cadrés par la loi, des journalistes dont la hiérarchie est du métier et non de la finance ; il faut des conditions favorables à une minimum d’indépendance sans laquelle il n’y a pas de déontologie autre que proclamée, c’est-à-dire un supra mensonge qui couronne tous les autres en essayant de les nier."


     
    Savez-vous qu'anecdotiquement, les financiers libertariens achètent en masse la "littérature" abondant dans leur sens pour les faire monter dans la liste des meilleures ventes.

    C'est le cas de la Mellon Bank, très vieille banque des multimilliardaires industrialo fianciers (Acier, aluminium, pétrole) de la famille Mellon Scaife, ancien dirigeants de l'OSS/CIA qui crée et finance les think tanks politiques comme l'Heritage Foundation, la Cato Institute, l'American Business Institute, qui sont tous en lien avec la "dissidence" "française".

     

  • Robert Ménard ou, comment le Front National n'en finit jamais de se fourvoyer avec les maffias et la CIA.

    robert ménard,ong,cia,libéralisme,soft power,béziers,marine le pen,bidzina ivanichvili,femen,manif pour tous,printemps français,georges soros,ned,open society,heritage foundation,oss,multinaltionales,opus deiAvant de retrouver un "job" d'agent de l'information auprès du multimilliardaire et escroc atlantiste Bidzina Ivanichvili, ainsi que de mettre une OPA sur l'information en Russie avec ses partenaires du Club de l'Horloge américaine et autres libertariens tel que le petit activiste John Laughland, Robert Ménard avait déjà un passif lourd et du même acabit.
    On ne change pas des méthodes et d'un agent si près de ses maîtres et "mécènes".


    Evidemment, il était facile pour lui de gruger les équipes de Marine Le Pen dont le mouvement national est cerné de toute part par le soft power américain. A l'insu de son plein gré ?

    Et où l'on comprendra encore qu'entre l'affrontement artificiel, programmé FEMEN/ Manif Pour Tous-Printemps Français, l'on retrouve derrière, les mêmes financiers, les mêmes donneurs d'ordre, au service d'un unique but :  l'hégémonie du système libéral maintenant l'oligarchie industrialo financière au pouvoir.

    [En août 2011, Jean Robin -de l'Ecole de guerre économique, berceau libertarien- collabore avec Robert Ménard -l'ami de Serge Ayoub- pour l'animation de la matinale (7h-8h30) de Sud Radio dont la grille est établie par Denis " Florent" Cheyrouze (cofondateur de Boulevard Voltaire et que l'on retrouve également sur Chretiente.info) de l'Opus Dei ‪#‎Lemondeestpetit‬.]





    Bonne nouvelle pour : tous les allergiques aux manigances de la CIA, les contribuables français qui veulent savoir où passent leurs impôts, les journalistes, les reporters sur les champs de bataille, les amoureux de la-presse-libre-de-dire-la-vérité, les syndicats de journalistes, les consommateurs de médias et, globalement, tous les braves gens fatigués d’être enfumés par une fausse ONG qui lape dans les abreuvoirs de l’Oncle Sam.

    Dans la première semaine de septembre 2009, RSF a (enfin !) publié ses comptes 2008. Et les indicateurs sont au rouge.

    En effet, malgré le renfort financier de deux nouveaux sponsors US dont le pâle vernis laisse transparaître le sigle CIA, c’est le recul, voire la dégringolade.

    Seule la vente de tee-shirts anti-chinois a permis d’éviter un méchant déficit. Mais RSF peut-elle décemment réclamer une organisation annuelle des J.O. à Beijing ? Les Chinois accepteraient-ils d’offrir tous les ans à la meute chauffée à blanc par Robert Ménard une jeune handicapée protégeant la flamme olympique ? (1) Et cela, pour que RSF puisse continuer à financer ses luxueux locaux parisiens, pourvoir à son ruineux fonctionnement et au train de vie de ses cadres ?

    On peut en douter.

    D’où l’on conclura que les comptes 2008 de RSF amorcent ce qui n’est que le début d’une déconfiture due à ce que fut RSF de Robert Ménard. Compte tenu de ce qu’elle est (de terriblement ressemblant) avec son nouveau patron, Jean-François Julliard, la décrue ne pourra que se poursuivre.

    L’heure de payer l’addition est arrivée.

    Dans son livre « Des libertés et autres chinoiseries » (2008, Robert Laffont) Ménard se plaint : « Si vous tapez sur Google : « Robert Ménard + CIA », le site de recherche vous propose … 114 000 liens ». Vérification faite ce jour (toujours vérifier ce que dit Ménard, c’est la règle N° 1 du chasseur de mensonges), le chiffre est inférieur, mais très élevé cependant).

    Ce déferlement qui aurait dû alerter RSF avant d’atteindre un tel niveau ne saurait tarir. En effet, depuis ce constat, dans une folle fuite en avant visant à compenser les défections nationales, RSF est passée de quatre à six entreprises financées par des officines liées à la CIA, parfois en osmose fusionnelle puisqu’on a vu certains des dirigeants de ces paravents ajourés diriger directement la fameuse agence de renseignement états-unienne que personne ne peut qualifier de philanthropique.

    Quelques chiffres du budget de 2008.

    - Le total des recettes qui était, en 2007, de 5 842 326 euros, chute en 2008 à 4 874 443 euros, soit près d’un million de moins (967 883 euros exactement), soit moins 16,55 %.

    - L’engouement du public pour les calendriers et les trois albums de RSF a faibli. Les chiffres totaux des ventes tombent à 160 000 exemplaires contre 225 000 en 2007. Perte de recette : 24 %.

    - Les recettes publicitaires des albums ont chuté de 30%.

    - Le mécénat a diminué du fait de « l’absence de recettes non récurrentes » (sic). Du coup, les rentrées à ce poste-là sont passées de 20 % à 10%.

    - La part de nos impôts que RSF a reçue et qu’elle appelle « financements publics » (ministères et Office français pour la francophonie) a baissé d’un tiers en passant de 9% de son budget à 6 %.

    - Quant à la part de cotisations par ses maigres troupes adhérentes (moins de 1500), elle est si faible que RSF ne la fait pas apparaître dans ses bilans.

    Des locaux luxueux à payer.

    Or, RSF doit payer l’acquisition en 2007 de son superbe siège social à Paris, ce qui a impacté cette année son budget « à hauteur de 285 K€ » (285 000 euros, mais RSF écrit 285 K€, c’est mieux pour minimiser) avec prévision du même coût pour les années à venir.

    Par bonheur, « la vente de milliers de tee-shirts » et la redevance de la licence de RSF (?) sont venues abonder de 41% les recettes propres de RSF.

    Quoi qu’il en soit, si les gogos ont acheté des tee-shirts, les « décideurs » n’ont pas aimé cette agitation. En terme d’image de marque, cette campagne anti-chinoise a donc été coûteuse pour RSF et on ne fait que commencer à en voir les effets.

    L’un d’eux est que Robert Ménard a été démissionné, prié de l’annoncer un vendredi, de vider son bureau le lundi et de se tenir au large. Auparavant, et en quelques mois, il avait créé un schisme profond entre la France et la Chine (pour la plus grande joie de Bush qui se pavana près d’une semaine à Pékin pendant les J.O.), il avait dénoncé la « lâcheté » de l’UNESCO, regretté que cette organisation internationale se soit « déculottée », remarqué que le président du Comité international olympique (CIO), Jacques Rogge, est un « lâche et un salopard » et accusé Nicolas Sarkozy, pour qui il dit avoir voté, de participer à une « coalition de lâches » dans laquelle nul n’a remarqué qu’il incluait le locataire de la Maison Blanche d’alors, bourreau de l’Irak et de l’Afghanistan, chef des tortionnaires de Guantanamo.

    Sur ces mâles paroles, il a filé vendre sa force de travail humaniste au Qatar, une dictature où la presse n’a pas le droit de critiquer le monarque, ses femmes, sa famille, sa politique, les pratiques de la flagellation et de la torture, le quasi-esclavage des immigrés, etc.

    Là -bas, grassement payé de son propre aveu, il s’est trouvé à la tête d’un budget de 3, puis 4 millions de dollars pour faire fonctionner un prétendu Centre d’hébergement de journalistes exilés. Dans ce havre de liberté, qui resta d’ailleurs quasiment vide, il était interdit aux hommes et aux femmes de se rencontrer, ce qui obligea à créer en vérité deux lieux distincts.

    Le caractère autoritaire de Ménard (« dictatorial », dit Rony Brauman) et sa prétention à gérer seul l’argent offert par l’émir firent monter la tension. Le monarque qatarie prétendait qu’un de ses parents, membre du conseil d’administration du Centre ménardo-misogyne devait aussi regarder où passait l’argent. Echouant à devenir là -bas ce qu’il avait été à Paris, c’est-à -dire le seul maître à bord, Ménard s’est tardivement aperçu que le Qatar n’était pas une démocratie et que la presse était brimée.

    Il est alors parti en fustigeant les défauts liberticides de son ex-maître et en oubliant (et tous nos médias avec) les propos flatteurs qu’il tenait quelques mois auparavant sur le « seul pays arabe où l’on peut créer un tel Centre pour la liberté ».

    La presse courbée en a fait ses titres virils : « Robert Ménard claque la porte du Qatar ». Sur les raisons qui le poussèrent à aller offrir ses services à cette dictature liberticide où les journalistes ont intérêt à la fermer, nos médias eurent la discrète élégance de ne pas questionner le planétaire donneur de leçon. Ce qui laisse à la grande âme qui a caressé un moment l’espoir de devenir député européen sur une liste du MODEM (Bayrou, alerté par ses conseillers, l’a éconduit) du temps pour préparer le point de chute dont il rêve tous les matins en se rasant : la mairie de Béziers.

    Mais partout, le doute est né sur RSF et son co-fondateur.

    Qui finance ou aide encore RSF en France ?

    Qui finance ? Nous tous, que cela nous plaise ou non, par une partie de nos impôts et de l’argent que nous donnons à des entreprises privées en faisant nos achats. Le tout va renflouer RSF et ralentir son nécessaire déclin.

    On a vu que les sponsors privés de RSF deviennent plus pingres. Toujours adepte du camouflage, RSF écrit dans sa rubrique « Comptes 208 » : « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement ... ». Le « principalement » indique qu’elles ne sont pas toutes listées là où nous les cherchons. Tiens, pourquoi ?

    Les entreprises françaises dont le nom est présent dans le bilan comptable sont : la Fnac, Carrefour, Casino, Monoprix, Cora, les sites Internet alapage.com, fnac.com, amazon.fr, A2Presse et plus de 300 librairies qui continuent à proposer la camelote de l’épicerie compassionnelle à leurs clients.

    Un complément à la liste des entreprises et partenaires qui ne figurent pas dans la rubrique « Qui sommes-nous ? » sous rubrique « Comptes 2008 » est discrètement entreposé dans la rubrique « Agir avec nous », sous-rubrique « Etre partenaire ».

    Rubrique « Agir avec nous. Etre partenaire ».

    1. Entreprises qui aident à renflouer les caisse de RSF avec les albums de photographies : les NMPP, le SNDP, l’UNDP, Relay, la Maison de la presse, Mag Presse, Intermarché, Auchan, la Fnac, CFAO, France Loisirs, A2Presse, Métrobus, AAP, PROMAP, SEDDIF et Interforum Editis qui diffuse gracieusement les albums à la Fnac, chez Virgin, Cultura, Carrefour, Casino, Monoprix, Intermarché et Auchan, sur une quarantaine d’e-librairies dont Amazon.fr, Fnac.com, Chapitre.com et Cultura.com et « dans près de 600 librairies » (ce dernier chiffre s’envole d’une page à l’autre chez RSF : dans la rubrique « Comptes 2008 » elles étaient « plus de 300 ». ô Rigueur comptable !

    2. Entreprises partenaires des campagnes politiques de RSF : AFP, Air France, American Express, Arte, Baume & Mercier, Veronica Magazine, la Caisse des dépôts et consignations, Digit Access, Soleil Production, Oxford (Société Lecas), le Cabinet d’avocat Jean Martin, Datapresse, Leica Camera, Radio France, Sanyo, Solidaripresse.

    Et Saatchi & Saatchi, une agence basée aux USA. Elle compte 7 000 employés et 138 bureaux dans 82 pays. Elle travaille pour 60 des 100 plus importants annonceurs du monde. Jusqu’en octobre 2004 (forum du Nouvel-Observateur), RSF a prétendu que RSF payait ses prestations. Nous lisons aujourd’hui sur le site RSF : « Depuis 2002, Saatchi & Saatchi réalise gracieusement toutes les campagnes de communication de Reporters sans frontières »). ô, amour du vrai !

    3. Ville et festival : la ville de Bayeux, le festival Visa pour image.

    4. Fondations (sic) : la Fondation EDF Diversiterre, la Fondation Ford, National Endowment for Democracy, Open Society Institute, Sigrid Rausing Trust. 
    Ici RSF oublie le Center for a free Cuba et la Overbrook Foundation, cachés ailleurs.

    5. Partenaires qui distribuent nos impôts à RSF : le ministère français des Affaires étrangères, l’Organisation internationale de la Francophonie, le Premier ministre français.

    6. Autre : l’UNESCO, qu’on est surpris de voir là . On se rappelle en effet que les formes de la campagne anti-chinoise de RSF au printemps 2008 ont conduit l’UNESCO à une rupture spectaculaire avec RSF. Des sources diplomatiques de l’UNESCO avaient alors informé l’agence de presse Prensa Latina que « la décision avait été prise en raison des fautes réitérées d’éthique commises par RSF dans le seul but de discréditer un certain nombre de pays ».

    « Les agissements de RSF ne répondent ni aux critères ni aux objectifs de l’UNESCO et montrent une fois de plus qu’il ne poursuit que le sensationnalisme en voulant s’ériger en grand inquisiteur des nations en voie de développement, relèvent les médias consultés » ajoutait l’agence de presse avant de conclure : « Pour cette raison et d’autres antécédents, l’UNESCO a choisi de rompre ses relations avec RSF et de l’exclure de toute forme de coopération dans l’avenir ».

    Qui finance RSF de l’étranger ?

    Rubrique « Comptes 2008 ».

    « Les entreprises qui ont aidé Reporters sans frontières en 2008 sont principalement Sanofi Aventis et le CFAO, tandis que la liste des fondations privées contient le Center for a Free Cuba, la National Endowment for Democracy, le Sigrid Rausing Trust, la Overbrook Foundation ». Ici, ce sont l’Open Society Institute et la Fondation Ford qui ont été oubliés mais que nous avons remarqués plus haut, ce qui permet de faire un total.

    Sous le règne de Robert Ménard, c’étaient quatre sociétés écrans de la CIA qui mêlaient leur argent aux entreprises françaises. Sous le règne de son successeur, elles sont six. Le nouveau patron de RSF, J.F Julliard, fonctionne donc comme son ancien patron, mais en pire. Ce qu’on croyait impossible.

    Examinons les six mécènes qui camouflent (si mal !) la CIA.

    1 - Le Center for a free Cuba (CFC). Pendant des années, RSF a touché de l’argent du CFC sans le faire apparaître dans ses comptes. Motus et comptes cousus (de fil blanc). Le CFC a pour unique mission d’aider à la réalisation du vieux rêve du gouvernement états-unien et de la maffia cubano-états-unienne de Miami : renverser le gouvernement cubain, reprendre tous les biens qui étaient les leurs avant la révolution (en gros : l’essentiel des terres, usines, minerais, logements, hôtels, commerces, etc.).

    2 - La National Endowment for democracy (NED), omiprésente partout où l’on peut écarter du pouvoir ceux qui servent leur pays et non les intérêts de l’Empire. Au Venezuela, son budget a été multiplié par quatre à la veille du coup d’Etat d’avril 2002. Un rédacteur de ses statuts, un de ses vice-présidents, le New York Times, ont avoué que la NED était un paravent de la CIA (2). Plusieurs dirigeants de la CIA ont d’ailleurs siégé au CA de la NED.

    3 - L’Open Society Institute de George Soros, partenaire du célèbre Carlyle Group, nid de Républicains et d’anciens membres de la CIA, dont l’un, Frank Carlucci, en fut le sous-directeur. Soros a sauvé George W. Bush de la faillite quand ce dernier dirigeait une société de prospection pétrolière. On ne compte plus les pays où l’Open Society Institute est intervenu en Amérique latine et en Europe de l’Est, pour favoriser la mise en place des dirigeants pro-états-uniens.

    4 - Sigrid Rausing Trust (nouveau sponsor) : Société de lobbying. Dans son conseil d’administration, on remarque la journaliste Christine Ockrent, membre du conseil d’Administration de RSF et épouse de Bernard Kouchner qui est à l’origine de la honteuse décoration de Robert Ménard (Légion d’Honneur). Décoration dont Ménard avoue naïvement qu’elle ne lui fut pas accordée sans réticence : "... C’est Bernard Kouchner qui a proposé mon nom. Il a même dû insister me racontera-t-il." (« Des liberté et autres chinoiseries »).

    Sigrid Rausing Trust est associée au financement d’organismes comme International Crisis Group, une ONG fondée en 1994 par… George Soros.

    5 - L’overbrook Foundation : son fondateur, Frank Altschul travailla à Radio Free Europe pour la CIA avec William Donovan, fondateur de l’OSS, l’ancêtre de cette CIA dont un directeur fut William Casey, instigateur de la NED, ce sponsor de RSF et paravent de la CIA.

    6 - La Fondation Ford (nouveau sponsor). Raymond Aron, le philosophe ennemi intime de Jean-Paul Sartre, a écrit dans ses mémoires qu’il a découvert à la fin des années 60, que le « Congrès pour la liberté de la culture » qu’il animait, était financé par la CIA via la fondation Ford.

    Qui s’étonnera encore des milliers de liens Internet qui relient RSF à la CIA ?

    Où va l’argent ?

    A la rubrique « Consultation des comptes : comptes annuels au 31/12/2008 », le lien « Utilisation des fonds » renvoie à « Aide financière de Reporters sans frontières aux journalistes et médias en danger ».

    Et là , RSF enfume les citoyens de belle manière. L’épicerie de luxe se livre à une lourdingue diversion par une longue énumération des aides dont le détail, non chiffré, est destiné à masquer la maigreur.

    Pitoyable astuce ! Après avoir fait traîner la publication de ses comptes 2008 jusqu’en septembre 2009, l’organisation nous livre ses aides aux journalistes pour l’année 2008 ET pour 2009 (de janvier à mai). Au passage, notons que la date d’arrêt des comptes de RSF est ainsi indiquée (mai 2009). On se demande pourquoi ils n’ont été publiés qu’en septembre au lieu de juin, comme l’année précédente. Il semblerait que quatre mois ont été nécessaires pour les rendre présentables au public. Présentables étant ici synonyme d’opaques. C’est-à -dire, aussi globaux que possibles.

    En 2009 (janvier à mai). RSF a dépensé notre argent ainsi (pas de chiffres donnés par RSF pour cette énumération) : attributions de bourses à des journalistes, aide à la scolarisation d’enfants de journalistes, aide à un jeune blogueur, soutiens financiers, bourses d’assistances, accueil à Paris de journalistes, aide financière et administrative, prise en charge de frais d’avocat, achat de matériel informatique pour un journal, aide financière aux familles de journalistes en prison.

    En 2008, outre le même type de prestations (toujours non chiffrées), RSF a aidé des journalistes à obtenir des logements en France, financé un rapatriement, versé une allocation pour aider à l’enregistrement d’un concert commémoratif de l’assassinat de journalistes, aidé un journaliste à retrouver sa famille, contribué à la préparation d’une conférence au Maghreb, payé les frais d’hospitalisation à Damas d’une journaliste, contribué aux frais d’hospitalisation d’un journaliste à Dubaï.

    Camouflage et poudre aux yeux.

    Le gogo dira : c’est beaucoup. Le lecteur attentif rétorquera : attrape-nigaud, tour de passe-passe, mystification.

    Voici comment RSF cache que seules des miettes de son budget vont aux journalistes : 
    1- Le montant total des sommes versées aux journalistes en 2008 n’est pas divulgué (on va comprendre pourquoi).

    2- la longue énumération des aides 2008, gonflée par celle de 2009, masque une réalité : la plupart de ces aides ne dépassent pas quelques dizaines d’euros.

    3- Chaque fois que le montant dépasse 100 euros (et dans ces cas-là seulement) RSF donne fièrement le chiffre, pariant sur le phénomène dit « effet de halo » qui incitera le lecteur à déduire que les dépenses non chiffrées sont de la même hauteur que celles qui le sont.

    Voyons donc les quelques chiffres divulgués :

    Si l’on n’oublie pas que, en 2008, des organismes publics et privés ont alloué à RSF (ou aidé RSF à recueillir) presque cinq millions d’euros pour secourir des journalistes, on sera atterré par le faible montant des sommes qui sont reversées et par l’affligeante tentative d’en dissimuler le total.

    En 2009 (janvier à mai), Reporters sans frontières a octroyé une bourse de 500 euros, à un journaliste et poète azerbaïdjanais, 500 euros à un jeune blogueur égyptien, 400 euros à un journaliste iranien.

    Si l’on fait le total des sommes annoncées (les plus grosses, donc) on obtient 1400 euros.

    En 2008, 400 euros ont été versés à un journaliste iranien, 600 euros à un journaliste éthiopien, 1000 euros à une fondation, 1500 euros aux familles de journalistes géorgiens, 600 euros à une journaliste russe, 700 euros à un caricaturiste bangladeshi, 1000 euros à l’épouse d’un journaliste en prison au Niger, 600 euros à un journaliste colombien, 4000 euros aux journalistes et à leurs familles affectés par un cyclone en Birmanie, 2000 au Working Group on Press Freedom and Free Expression (WGFENA), organisateur d’une conférence, 1000 euros à un journaliste chinois, 1200 euros pour la parution d’un journal au Tchad.

    Le total affiché est de 14 600 euros.

    En pourcentage du budget de RSF, le montant total avoué des sommes reversées aux journalistes en 2008 stagne à moins de 0,3% du budget (1400 euros sur 4 874 443). Pour espérer faire grimper à 1% du budget de RSF le chiffre des sommes reversées aux journalistes, il faudrait y ajouter la cinquantaine de versements minimes dont le montant n’est pas révélé. Or, à regarder la nature des contributions ou aides dans des pays du tiers monde où les salaires mensuels dépassent rarement les quelques dizaines d’euros, on comprend le timide silence de RSF qui ne peut décemment pas écrire : « Nous avons versé 20 ou 50 euros à tel journaliste du tiers monde et il est bien content : avec ça, il vit un mois en famille, ou il paie son avocat, ou il scolarise son fils ou tout ça à la fois… ».

    Les braves gens qui croient aider les journalistes en finançant RSF ignorent que les frais de fonctionnement de cette boutique se montent à 33% de son budget (ils varient entre 5 et 10% pour d’autres ONG).

    En 2003, 93 % du budget de RSF étaient absorbés par les frais de fonctionnement, de propagande et les salaires, ne laissant que 7% pour accomplir la mission première : l’aide directe aux journalistes. Les restitutions ultérieures des comptes ne donnent plus ce « détail ». On imagine donc que le pourcentage versé aux journalistes a encore baissé. Les extrapolations ci-dessus accréditent cette hypothèse, sans pour autant la confirmer irréfutablement. Il appartient donc à RSF de la démentir, chiffres à l’appui, si elle le peut.

    L’obsession de l’argent.

    Cette répugnance à laisser sortir de l’argent hors du circuit de RSF va de pair avec l’obsession d’en faire entrer par tous les moyens.

    En quelques clics sur la première page du site de RSF vous saurez comment faire un don, vous abonner à leurs revues, acheter des albums, B.D., calendriers, sacs à appareils photos, Tee-shirts, comment verser une cotisation, leur offrir votre assurance-vie, faire une donation et même un « legs universel » par lequel vous donnez à RSF la totalité de vos biens, comme à une secte dont le gourou vous aurait subjugué.

    Gageons que quelques pauvres hères s’y laisseront prendre encore quelque temps. Mais en faisant connaître autour de nous cette face cachée de cette drôle d’ONG, nous pouvons sonner le glas de l’imposture.

    Maxime VIVAS

    PS. RSF est une « organisation reconnue d’utilité publique » qui reçoit à ce titre des subsides publics. En contrepartie, elle est tenue de fournir à qui les demande les informations sur, par exemple, le détail des sommes reçues des USA, le détail des sommes versées aux journalistes, le détail des frais de fonctionnement, la composition de son conseil d’administration, le coût de son siège, les salaires, etc. Le lecteur curieux pourra donc se renseigner par mail ou courrier.

    (1) Il m’est difficile, et vous me le pardonnerez, de ne pas citer chaque fois que possible, la croustillante anecdote suivante : dans les mêmes jours où RSF ameutait l’opinion sur la liberté d’expression en Chine, son responsable parisien du « bureau Asie » intervenait en vain auprès de la Sorbonne pour faire supprimer mon nom et toute référence à mon livre (« La face cachée de RSF ») qui figuraient dans une étude universitaire.
    (2) Pour plus de détails, voir mon livre « La face cachée de Reporters sans frontières. De la CIA aux Faucons du Pentagone » (Ed. Aden, 2007) où plusieurs pages documentées sont consacrés aux sponsors étrangers (et étranges) de RSF.